

À propos de nous
Un projet de lutte aux changements climatiques pour la protection du patrimoine vivant et de la biodiversité

L’objectif est de fournir des arbres indigènes aux citoyens
afin de favoriser le reboisement généralisé de notre région (Suroît)
Les essences d’arbres plus communes sont vendues 5$
et les espèces rares sont vendues 7$
Tous les profits de la vente des arbres servent à financer les activités
de la pépinière et à encourager notre travail de reboisement de la région
Le projet de pépinière régionale du Suroît est né de la nécessité de préparer notre région (le Suroit) à la venue des changements climatiques afin que celle-ci soit plus résiliente. En effet, le Suroît est une région riche au niveau de la biodiversité (nombre élevé d’espèces animales et végétales) car elle est située à l’extrême sud de la province. Jadis, nous avions une magnifique forêt tempérée composée en grande majorité de feuillus nobles (érables, chênes, tilleul, caryers etc.).
Naturellement les pressions du développement et de l’agriculture ont pratiquement détruit notre forêt sur le territoire. Celle-ci est maintenant fragmentée (petits boisés isolés) et de piètre qualité (essences nobles presque disparues, et forêt de première succession). Partant de ce constat, nous croyons qu’il est essentiel de redonner une place importante à la forêt sur le territoire. Ainsi, l’implantation d’une pépinière dans notre région qui produira des arbres indigènes, nous permet, petit à petit, de reconstituer cette forêt dans les endroits qui le permettront (terre en friche, périmètre urbain, et agroforesterie). Ainsi, nous espérons reconstituer en partie la forêt sur notre territoire. Nous visons également à enrichir les boisés existants en y plantant des arbres disparus (espèces raréfiées) de notre région.
Un partenariat fructueux
Un projet en partenariat a vu le jour en octobre 2022 Composé du groupe Ambioterra, du centre d’étude sur la forêt avec le professeur Daniel Kneeshaw et son équipe, de la ferme Terkiwi, et de l’ingénieur forestier David Lemieux Bibeau et son organisme Forêt santé.
Chaque partenaire tient un rôle spécifique dans ce projet. Ambioterra est maitre d’œuvre; le centre d’étude participe financièrement afin de pouvoir expérimenter la culture de certains arbres presque disparus du territoire québécois (par exemple: érable noir); la ferme Terkiwi (ancienne ferme de production d’ail) accueille le projet à Hemmingford et finalement M. Lemieux Bibeau travaillera principalement au niveau de la récolte des semences, puis de la germination et du substrat de culture.
L’objectif poursuivi par Ambioterra est de fournir des arbres indigènes aux citoyens afin de favoriser le reboisement généralisé de notre région (Suroit). Ces arbres seront fournis à moindre coût pour les citoyens qui présentent une preuve de résidence. Ils seront également écoulés dans nos plantations en milieu agricole.
Les technologies vertes
Nous faisons appel à plusieurs nouvelles technologies sur le site de la pépinière. Tout d’abord au niveau de l’irrigation, nous utilisons des matelas d’irrigation appelés Aquamat. Ces matelas fournissent de l’eau aux plantes par capillarité (par en dessous du pot). Étant constamment imbibés d’eau, les matelas approvisionnent les plantes par des trous situés sous le pot. Ce qui permet à la plante de prélever exactement la quantité d’eau dont elle a besoin, ainsi il n’y a aucune perte au niveau de l’arrosage (contrairement au sprinklers par exemple). Ensuite nous pouvons calculer à l’aide d’un compteur la quantité d’eau consommée par nos matelas.
Nous avons également un système de contrôle de l’irrigation (apport d’eau dans les matelas) qui est totalement automatisé et alimenté par des panneaux solaires. Dans les faits, ce type de planche de culture ne demande que très peu de travail et de suivi. Une sonde reliée à un ordinateur permet de prendre des lectures régulières du taux d’humidité dans les matelas. Lorsque ce taux descend en dessous de la limite fixée sur l’ordinateur, la valve électronique est actionnée et de l’eau est envoyée dans les matelas. En fait une fois en opération la pépinière devrait fonctionner complètement automatiquement, sans aucune intervention de notre part. Les seules interventions nécessaires seront de désherber, de faire germer les semences récoltées au printemps et les empoter dans les cellules.